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Et vous votre motivation?

Voilà, l’automne est à nos portes et déjà l’été nous semble un lointain souvenir.

Avec lui vient la rentrée des classes et pour plusieurs le retour au bureau après des mois de distanciation.


Étrangement, ce retour à la presque normalité devrait nous rendre heureux. Pourtant, une espèce de lassitude nous habite. Sans rien y comprendre, nous avançons avec l’impression que la lumière n'apparaîtra pas au bout du tunnel.

La même chose m’arrive pour la course. Mon calendrier estival de courses « officielles » est tombé à l’eau comme un château de cartes. Il ne me reste qu’une seule course en septembre. Je devrais « courir » de bonheur. Et pourtant j’avais toutes les misères du monde à me mettre à l’entrainement. Pas que cette course était de haut niveau, mais vous savez l’effet de se sentir prête! Être « dedans » et en plein possession de ses moyens pour passer le fil d’arrivée.


Mais que se passait-il?

La motivation! Elle n’était plus là. Elle est partie quelque part au fur et à mesure des annulations. Ça m’a pris un certain temps pour m’en rendre compte. Toutes les excuses y sont passées. Il pleut, il fait trop chaud, je suis occupée… Jusqu’au jour où je me suis dit c’est assez et que j’ai profité du départ de la chaleur pour tracer une ligne dans cette léthargie.

Je vous propose donc quelques idées pour retrouver cette motivation et vous remettre au boulot.


1. N’y pensez pas en tant que charge de travail. J’ai recommencé à bloquer des jours de course dans mon calendrier comme avant et au lieu de penser à la quantité de kilomètres que je devrais faire pour bien faire, j’ai plutôt opté pour seulement mettre mes chaussures et sortir. Advienne que pourra. Juste y aller, c’est déjà la moitié du travail de fait et je ne l’ai jamais regretté.


2. Allez-y à petite dose On croit à tort que pour retrouver la motivation, il faut frapper un grand coup. La plus haute montagne, la plus grande distance, le sentier le plus technique. Comme si le coup de fouet allait nous réveiller. Et pourtant, nous nous mettons inutilement en danger d’échec. Que se passera-t-il si je n’atteins pas le sommet, que je m’épuise trop rapidement, que je me blesse? Vous me suivez hein? Vaut mieux y aller petit à petit. Chaque accomplissement fait son chemin dans notre cerveau.


3. Faites de la méditation ou dans mon cas de la lecture Obligez-vous à trouver un moment de la journée pour vous relaxer, ne rien faire, méditer ou lire (oubliez votre cellulaire). Une action toute banale qui donnera du répit à votre tête et votre corps. Il est important de trouver un équilibre en vie active et repos. Je ne peux pas m’entrainer tous les jours, ce serait excessif. Mes muscles ont besoin de ce temps d’arrêt pour récupérer. C’est durant ces moments que les idées se placent, que les concepts prennent forme.


4. Gérer vos priorités Tout n’est pas urgent. Passer du temps sur des tâches qui ne sont pas importantes gruge du temps et de l’énergie. Il faut réduire notre « to do list » afin qu’elle respecte un emploi du temps réaliste. Quitte à demander de l’aide. Et ce n’est pas facile, surtout quand comme moi on veut tout faire. Courir, rando, camping, montagne, kayak. Je dois m’imposer des limites afin d’accomplir ce qui se doit et non ce qui « faudrait ».


5. Quand faut y aller, bin faut y aller Parfois, il faut juste mettre ses chaussures et y aller. Arrêter de procrastiner, tourner en rond, attendre le bon moment, la bonne personne, la bonne journée. Il faut sauter dans l’action, sans réfléchir. Bien sûr sans danger! Le pouvoir du oui. Je reçois un appel pour aller courir? Je dis oui sans réfléchir. Ensuite, je me surprends à regretter. Finalement, j’y vais. Et savez-vous quoi? C’était parfait, une partie de plaisir, du fun tout simplement. Dire oui c’est comme sauter dans l’eau. C’est frette sur le coup, mais un coup dedans elle est bonne.


6. On fête les victoires! Bin kin! Se donner le droit de se féliciter. Faire de chaque petit accomplissement une occasion de célébrer. Vous avez le droit de dire que vous êtes content, que vous êtes fier. Après chacune de nos sorties du club de course auquel je suis inscrite, nous prenons une photo ou parfois nous allons manger une crème glacée. Ça veut dire pour nous c’est fait. On y est arrivé. Ça fait notre fierté. Vous aussi célébrez. Un resto, une bonne bouteille, un film collé. Toutes les idées sont bonnes.


Je travaille fort à m’y appliquer chaque jour. Parfois, c’est difficile. Il y a des jours où tout est contre nous.

N’hésitez pas à inclure vos moments dans votre agenda. Ils feront partie officielle de votre routine et deviendront de plus en plus facile à respecter.


Ma course s’en vient bientôt et j’ai hâte. En plus, c’est dans le village où j’ai grandi. Je n’aurais manqué ça pour rien au monde.




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